la situation à dakar à la veille des fetes:un vrai casse-tête!

19 octobre 2014

la situation à dakar à la veille des fetes:un vrai casse-tête!

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la situation est aussi inquiétante le matin quand on veut se rendre à son lieu de travail ou le soir à la descente.En effet les habitants de Dakar sont traumatisés par les embouteillages à la veille de la fête de tabaski.

Il est difficile de circuler librement à Dakar à la veille des fêtes. En effet, nous sommes à quelques jours de la fête de tabaski, toutes les artères de la capitale sont bloquées par des embouteillages. Des marchants ambulants profitant de la situation, des petits « daral », endroit où on regroupe les moutons pour les vendre à l’occasion de la fête, meublent le décor de la ville.

Le dernier mercredi qui précède la tabaski, nous somme au rond point de la station de Keur Massar, un quartier de la banlieue de Dakar, un immense fil de voitures circule à pas de caméléon. Un rond point non loin du marché hebdomadaire qui se tient tous les mercredis, il y a également l’implantation d’une usine qui s’active dans le domaine de l’aviculture constituent le cocktail qui embelli le décor d’embouteillage. Au rebord de la station et sur le trottoir, les étals et des marchands ambulants participent dans l’environnement de l’embouteillage.

La majorité de la population de la capitale passe la fête à l’intérieur du pays. Une occasion privilégiée pour revoir la famille. Le marché hebdomadaire de Keur Massar propose en effet une bonne opportunité pour ceux qui vont voyager pour s’approvisionner des produits manquants ou rares dans les zones reculées. C’est ainsi dans cette atmosphère que les piétons arpentent la chaussée en bousculade avec les voitures pour vaquer à leur occupation.

Il est ainsi 18h, l’heure de la descente, Dans un décor assez folklorique, de longs fils de véhicules se dressent de part et d’autre du rond point à l’aller comme au retour sur la route. De nombreuses voitures en particulier des « Ndiaga Ndiaye » en fil indien venant du centre ville contribuent à l’image monstrueuse de la circulation. Un agent de la circulation, le visage fatiguant avec la canicule, fait de son mieux pour faire réguler la circulation. Des passagers ne pouvant pas supportés la longue attente et la chaleur infernale préfèrent abandonner les cars pour marcher.

Ce phénomène de suspicion semble profiter les marchands ambulants qui affichent un sentiment d’affection à ce phénomène d’encombrements sur la voie publique. Ce qui permet en effet pour ces vendeurs qui ont trouvé, à travers les embouteillages un bon marché pour écouler leur marchandise. A cette situation de criard s’ajoute ainsi le klaxon des voitures et le bruit des marchants qui tympanisent. Des piétons qui se faufilent entre les voitures pour se rendre au marché hebdomadaire.

Par ailleurs, avec la dynamique qui s’effectue dans la longue file des voitures, beaucoup d’entre eux sont souvent victimes de graves d’accidents de voitures. Dans leurs précipitations, les scooters roulent à vive allure entre les voitures, et oublient de faire attention à ces piétons. Les déplacements durant les préparations de fête sont ardus et pénibles dans la capitale Sénégalaise. C’est dans ce caractère rocambolesque que la préparation de la tabaski s’effectue à Dakar.

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